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Sur les traces d'Aurore, |
Le dernier jour de la guerre d’Espagne, Aurore, âgée de 16 ans, quitte Alicante pour l'exil sur un bateau anglais, le Stanbrook. Soixante ans plus tard, elle meurt à Martigues en n’ayant livré que des bribes de son histoire. Raoul, son mari, et Manu, son petit-fils, décident alors de retourner ensemble en Espagne sur les lieux de l’enfance d'Aurore. Ils découvrent une histoire qui mêle les drames familiaux, les derniers moments de la guerre d'Espagne dans le port d'Alicante et la victoire des franquistes. Ils rencontrent des témoins de l’enfance d'Aurore et recueillent les souvenirs laissés par son père, José Sanchís Banús, grande figure de la psychiatrie espagnole, député socialiste mort prématurément, et ceux de son beau-père, Miguel Villalta, gouverneur civil de Madrid pendant la guerre civile. Ils apprennent comment ce beau-père, socialiste convaincu, qu’Aurore a tellement aimé, a été exécuté en 1942 par les franquistes. Raoul et Manu essaient de remplir des silences, d’élucider des tabous, de renouer des liens.A Ibi, petite ville dans les environs d'Alicante, ils s’étonnent des réactions des propriétaires actuels du domaine familial. A Monóvar, village natal de Miguel Villalta, ils découvrent la difficulté, pour les militants socialistes d’aujourd’hui, de parler de la période franquiste. Raoul retrouve les motivations de son engagement communiste et revit son histoire d'amour avec Aurore. Manu comprend combien ces événements ont marqué sa grand-mère et déterminé ses convictions et sa personnalité.Et c’est ainsi qu’ils peuvent revenir à Martigues et transmettre le message d’Aurore, un message d’idéal militant et humaniste : "No pasarán, l’homme est le frère de l’homme..." |