Aurore_presse

Edition Etang de Berre Mardi 30 janvier 2007

Un road movie dans la mémoire

"Le film n'est pas une biographie d'Aurore, mais un voyage avec elle... un voyage dans le temps sur les traces de la jeune républicaine exilée... L'amour, l'Histoire, l'engagement se mêlent dans un récit de 80 minutes."
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Journaux télévisés 25 et 29 janvier 2007

Aurore ou l'histoire d'un exil subi

"Un prénom pour le rendez-vous du mois au cinéma Jean Renoir, "Aurore", film documentaire poignant réalisé par Christian Caroz... Deux martégaux sur les traces de l'enfance d'une épouse, d'une grand-mère, aujourd'hui disparue et témoin de la guerre d'Espagne... La transmission de la mémoire d'une vie, des valeurs républicaines et de la lutte antifranquiste. Quand la petite histoire rejoint la grande pour ne pas oublier."

Samedi 28 avril 2007

Interview de Christian Caroz

Dans le cadre de l'émission "Les lumières de la ville" animée par Berthe Caamano, Martine Héritier interroge Christian Caroz sur son film "Aurore". écouter l'interview

Mardi 25 septembre 2007

Présentation du Professeur Juan Martínez Leal

Christian Caroz a réussi un film élégant, mesuré, émouvant et en même temps réfléchi. Celui du petit-fils qui cherche ses racines espagnoles et la connaissance du passé qui a marqué la vie de sa famille. Celui de l'époux pour lequel le voyage - nostalgique et douloureux à la fois - est une déclaration d'amour renouvelé à son épouse - d'un amour au-delà de la mort - , à celle qu'il rencontra dans l'exil à Oran et avec laquelle il partagea vie et engagement militant. Mais cette retrouvaille sur les lieux de la mémoire familiale et avec le passé de la guerre civile donne lieu à une réflexion lucide sur le lien qui existe entre le passé et le présent, entre l'Espagne d'autrefois et l'Espagne d'aujourd'hui, entre les idéaux d'hier et la réalité de maintenant.

L'auteur a l'impression que les espagnols n'ont pas encore réglé tous leurs comptes avec leur passé. Son attention est attirée par l'ambiguïté, qu'expliquent une guerre et 35 années de dictature, une sorte de peur à remuer le passé ou de l'indifférence, qui contraste avec l'intérêt d'une partie des nouvelles générations pour connaître ce passé. De plus, avec une subtile élégance et un délicat esprit autocritique, Christian Caroz, au travers de ses personnages, nous interroge sur les vieux idéaux de la gauche actuelle : Aurore, son époux, ses fils, ont lutté à partir de convictions de gauche pour un monde meilleur, pour faire de l'homme le frère de l'homme, mais ils reconnaissent leurs erreurs, leurs ingénuités, leurs rigidités, et ils disent des paroles comme celles-ci : “On peut dire que tout cela c'était de l'utopie, mais c'était authentique". Ou "Si ceux qui ont été les témoins se taisent, l'histoire meurt". J'aime qu'ils se souviennent de ce que quelqu'un dit au final, malgré toutes les erreurs : "être fiers d'avoir été du bon côté, de se sentir les frères des hommes". Il vient nous dire qu'au-delà des idées, il y a les hommes.

Caroz a combiné de manière brillante les témoignages de la famille et des amis, les documents et les photographies familiales - en mettant en valeur les lettres émouvantes d'Aurore et celle des adieux de Miguel Villalta avant d'être fusillé - , avec les matériaux d'archives et les publications de diverses origines, notamment d'Ibi et d'Alicante, mais il est particulièrement précieux, parce qu'inédit et inconnu pour ceux qui étudient cette époque, de découvrir l'insertion d'images cinématographiques de l'occupation franquiste d'Alicante, extraites de l'institut Italien du Cinéma (Luce).

C'est pour toutes ces raisons M. Christian Caroz, que nous, les alicantins concernés, sommes particulièrement reconnaissants de ce cadeau qu'est votre film Aurore.

Edition d'Alicante Mercredi 26 septembre 2007

Un film chargé de sentiments